Salam l’Iran

Salutation mon très cher lecteur, pendant que vous vous prélassez bien au chaud, sur votre coussiège favori, je vais vous raconter la suite de mon périple…

Je suis rentré en Iran exactement le 8 février, oui je sais, c’est là que vous vous rendez compte que je suis complètement en retard sur mes articles.
Bref, devant le douanier qui inspecte mon passeport et mon visa, j’attends sagement avec mon litre de vodka et de vin dans mon sac a dos.
Après quelques minutes, j’ai mon tampon d’entrée suivi d’un « Bienvenue en Iran »
Passage du sac a dos au scanner, je jette un petit coup d’oeil au douanier comme si j’attendais a tout moment qu’il sonne l’alarme, mais que dalle, je récupère mon sac fier de ma connerie, je crois que je suis un indécrottable teigneux, je tire toujours une jouissance perverse à me mettre dans des situations limites.
C’est parti pour la découverte d’un nouveau pays.

Salam l’Iran !

« Taxi, taxi, taxi ? »
« Change money ? »
En sortant du bâtiment, me voilà agrippé par une dizaine de malotrus, je file dare-dare loin de cette foule.
Je marche quelques km entre ces magnifiques montagnes et je commence le stop qui fonctionne du tonnerre bien que beaucoup d’Iraniens ne comprennent pas le principe, ils me proposent souvent de me déposer près d’une station de bus ou de taxi.

Je flânai l’air de rien dans les rues de Tabriz sous un torrent de pluie, a la recherche d’un bureau de change.
Pour que vous compreniez bien le contexte dans lequel je suis, je vais vous donner quelques détails.
Il est 19h et je n’ai toujours rien avaler de la journée, il faut que je songe à me remplir la panse mais je n’ai pas d’argent, il faut aussi que je trouve quelqu’un qui puisse m’héberger, procédons donc par priorité, échanger de l’argent afin de pouvoir me payer une spécialité iranienne.
Dois-je rappeller a mon cher lecteur que je ne peux utiliser ma carte bancaire en Iran ?
Je demande a plusieurs passants dans la rue, mais ils s’accordent tous sur la même réponse, a savoir « C’est fermé. »
Donc je me retrouve dans une grande ville a 19h, sans argent avec un froid a te faire rentrer les noix dans le ventre, une faim de loup et pour couronner le tout, je ne sais pas où je vais passer la nuit.
J’avoue que j’en menais pas large a ce moment là, mais j’ai encore quelques tours dans mon sac. Je trouve une église sûr la carte de mon téléphone, tiens ça serait marrant de demander l’hébergement…
Je sonne :
« Bonjour, je suis un voyageur, c’est mon premier jour en Iran, je cherche un hébergement pour ce soir, je pourrais dormir dans l’église ? »
« Non, c’est impossible »
Je continue mon chemin, après l’église, pourquoi pas les mosquées… Quelqu’un m’aborde dans la rue, il parle même français, il me dit que je peux échanger de l’argent plus loin.
30 minutes plus tard j’arrive enfin a destination, aucun magasin d’ouvert… Mais plusieurs gars m’approche en me disant :
– « Change money ? »
Je comprends qu’il peuvent m’échanger mon argent ici, là dans la rue, j’aime pas ça mais je suis coincé. Évidemment je n’ai aucune confiance… Je décide donc d’échanger une petite somme, si je me fais entuber, ça sera pour pas grand chose, ils acceptent mon argent arméniens, me voilà maintenant avec une liasse de billets Iranien, qui ce nomme le Toman, l’équivalent de 10€.

Reste a trouver un hébergement, Couchsurfing, l’application qui permet de rentrer en contact avec des personnes susceptibles de m’héberger.
Ayant besoin d’internet, je rentre dans un magasin de téléphone portable.
– « Salut les gars, vous pourriez me partager du wifi ? »
Un jeune gars derrière son comptoir parlant anglais me propose de partager son wifi, me voici connecté.
En voyant une mosquée en face, je lui demande si je pourrais y passer la nuit, il me répond que non, cette mosquée est fermé.
Voici mes options :
– il y a un aéroport au nord de la ville, je pourrais y passer la nuit facilement, seulement c’est a 25km
– Je pourrais poser ma tente quelques part, l’idée ne m’enchante guère pour une première nuit dans un nouveau pays
– Faire le tour des mosquées ouverte, pourquoi pas, j’aime bien le défi

Dehors un froid piquant me mordait le nez et les joues, je préfère attendre tranquillement à l’intérieur de ce magasin, ils me proposent même un fauteuil et du thé.
J’attends patiemment et après 20 minutes, je reçois une réponse positive d’un certain Saleh, il me dit qu’il peut m’héberger cette nuit !
Il se trouve a 8km de ma position, il est 21h, en marchant vite je pourrais y être vers 22h30, je remercie chaleureusement le jeune homme pour le partage du wifi et je mets les voiles en direction de la maison de Saleh.

De là je rencontre Cyrill qui est hébergé chez Saleh également, Cyrill est allemand, il parcours le monde en stop depuis 1 an.

Le lendemain c’est une tempête de neige qui s’abat sur Tabriz, nous découvrons une ville enneigée et ralenti par les cm de neige qui gagne heures après heures.
Nous profitons du bazaar pour se mettre à l’abri et boire un bon thé.
Le soir nous allons dans un centre commercial avec une iranienne que nous avons rencontré dans l’après-midi, nous jouons au auto-tamponeuses et d’autres jeux qui me rappellent les vogues de mon petit village.
Après quelques heures, nous sortons sous la neige qui aura redoublé d’intensité, ça monte jusqu’à 20cm dans les rues de Tabriz.
Puis me viens l’idée de faire du stop, là comme ça, spontanément, je lève le pouce en rigolant, en vérité j’y croyais moyennement mais il y a bien une voiture qui s’arrête à mon niveau, surpris je ne savais pas quoi dire, je bafouille quelques choses comme ça « Euh, nous allons au centre ville »
Cette voiture était tombée du ciel et je n’étais pas au bout de mes surprises…
Ils nous invitent à boire un thé chez eux, le temps que la tempête se calme.
Après le thé, le père de la famille me pose la question fatidique :
« Tu bois de l’alcool? »
« De temps en temps repondais-je »
Passons maintenant à la vodka…
Nous resterons jusqu’au lendemain matin chez une famille incroyablement généreuse, c’est la spontanéité de la rencontre qui fût magique.

Nous quittons Tabriz avec Cyrill en direction de Téhéran, la capitale de l’Iran.
600km nous sépare de notre destination, c’est parti !
Nous sommes sur l’autoroute, à un péage plus précisément, il y a des policiers sur place, nous discutons avec eux et à un moment l’un d’eux nous dit « Nous allons arrêter une voiture pour vous »
Il fait signe a une voiture de s’arrêter, Téhéran n’est pas sa destination mais il peux nous avancer de 300km, putain c’est parfait !

Après ça nous marchons une nouvelle fois sur l’autoroute, sous un pont un gars fume une cigarette tranquillement, je l’aborde en lui disant :
« Salut, tu ne vas pas a Téhéran par hasard ? »
Il me répond que oui, bordel de merde, trop facile…
Après quelques km, nous nous arrêtons sûr une air d’autoroute, l’un de ses amis se joint à nous puis nous reprenons la route.
Arrive le soir, ils nous proposent de boire de la vodka dans un restaurant perché dans une montagne.
Décidément, j’ai le flair pour rencontrer des Iraniens qui aiment la vodka, pour sûr.
On lève le coude en se disant « Salamati » l’équivalent de « Santé ».
J’ai eu la bonne idée de proposer ma vodka que je me trimballe depuis quelques semaines maintenant, mais là attention, ce n’est pas de la piquette, nous avons affaire a une vraie vodka d’Arméniens, ils savent boire dans cette contrée !
C’est beaucoup plus fort que la vodka iranienne, mais ils aiment bien !
Le moment de reprendre la route, nous sommes tous un peu chaud, musique et bonne humeur sont au programme pour les 150 dernier km jusqu’à Téhéran.
J’ai cru que j’allais y laisser ma peau dans cette voiture, le conducteur s’est quand même enfilé une dizaine de shot de vodka et nous voilà à rouler à 200km/h en slalomant entre les voitures, ce gars est complètement taré, l’ivresse de l’alcool nous emporte tous, nous dansions musique à fond comme si nous étions immortels.
Nous arrivons finalement à Téhéran vers 22h en un seul morceau.

La soirée est loin d’être terminée, ils nous déposent chez des amis de Neda et Magid.
C’est un couple que nous avons contacté sur Couchsurfing, ils ont accepté de nous héberger.
Nous rencontrons une dizaine de personnes dans un appartement très cosy, au bout de 5 minutes je me retrouve a jouer aux cartes avec un verre de vodka à la main, putain j’aurai jamais bu autant d’alcool qu’en Iran.
Le lendemain c’est l’anniversaire de Neda, on remet ça encore une fois !

Je découvre Téhéran, c’est une très grande ville, entre vous et moi, je dois vous dire que je ne suis pas très fan.
Avis subjectif et personnel, je crois vraiment que je ne suis pas fait pour les grandes villes, tout ce monde les uns sur les autres, ce brouhaha permanent, la nature me manque et je sais que je ne vais pas rester très longtemps ici, pourquoi venir a Téhéran me dirais-vous ? L’ambassade du Turkmenistan se trouve ici, c’est ma prochaine destination et j’ai besoin d’un visa pour traverser le pays.

Un après-midi tout à fait normal à Téhéran, nous sommes dans un parc avec Cyrill assis sur un banc au soleil, apparemment c’est la saison où les chats sont en chaleur, nous avons droit a un sacré spectacle.
Puis un Iranien nous accoste, je me doute de rien a ce moment là mais une mauvaise rencontre m’attend.
En 8 mois de voyage, on me pose souvent la question, « As-tu fait de mauvaises rencontres »
Non, jamais.
Maintenant je peux répondre oui.
Après avoir discuté avec lui, il nous propose de visiter Téhéran ensemble.
Un beau parleur ce gars, bien coiffée et bien habillé, le genre d’escrocs qui passe pour quelqu’un de sympathique.
J’ai pas envie de m’étaler sur ce connard, mais après notre petite balade improvisé, voilà qu’il nous demande de l’argent.
Il a osé l’enfoiré !
Tout ce qu’il obtiendra de moi ce sont des mots doux, Cyrill, lui a un tempérament toujours très calme en toutes circonstances, je sais pas comment il fait… Moi j’étais énervé comme jamais.
J’ai eu un petit coup au moral, pendant quelques jours, je me demandais si les gens venaient vers moi pour de l’argent où la sincérité d’une belle rencontre ?

Vous savez qui est né un 17 février ?
C’est moi et aussi Marc Marquez.
Je vais fêter mon anniversaire à Téhéran, en Iran.
Une nouvelle tradition est née, à partir de maintenant, je fêterai mes anniversaires en présence de plein de gens venu de 4 coins du monde, j’adore l’idée.
Je crée un évènement dans un café que me recommande Neda, rendez-vous a 20h!
On est environ une quinzaine, il y a des russes, des allemands, des iraniens et une espagnole, un beau mélange.
Nous buvons du thé tout en fumant de la chicha, il y a évidemment pas d’alcool, c’est très étrange de pas boire d’alcool pour mon anniversaire mais avec les litres que j’ai bu ces dernières semaines, c’est pas plus mal.
Je souffle mes bougies, je fais un vœu qui se réalisera jamais et voilà, j’ai 30 ans.
A 23h, un gars se pointe, ils nous proposent de continuer la fête chez lui, dans un cadre privé… Devinez pourquoi…
Généralement on marque le coup lors de nos 30 ans, pour moi ça n’avait pas d’importance mais je dois dire que je m’en souviendrai de celui-là.
Je ne peux pas en dire plus sur la suite des événements, nous nous sommes dit que tout se qui se passe à Téhéran, reste à Téhéran.

Je continue mon voyage en solitaire, je me dirige vers le sud alors que Cyrill continue vers le nord est.
Je dis au revoir à Cyrill et à Reza qui nous a hébergé une nuit, je prends le métro le plus proche pour sortir de la ville et commencer le stop.
Dans le métro, je ne passe pas inaperçu, j’ai rencontré plusieurs jeune iraniens curieux d’échanger avec moi.
Discutant tranquillement avec Ehsan, je constaste qu’il est possible d’acheter tout et n’importe quoi à l’intérieur même du métro, il y a des gens qui passe avec tout une ribambelle de bric à brac.

J’arrive à Qom, je suis pris en stop par un gars qui après 5 minutes me demande quelle est ma religion, en lui répondant que je n’en ai pas, il me répond
– « Pauvre fou, il ne faut pas dire ça ici »
Je lui dis « J’ai toujours dit ça et je n’ai jamais eu de problème »
Nous avons eu un débat à ce propos mais je garde ma ligne de conduite, a savoir dire la vérité en toute circonstance, je n’ai pas à inventer des bobards pour quelques personnes qui ne sont pas ouverte d’esprit.

Plus tard, je trouve un petit restaurant qui propose des kébab, je casse la croûte puis au moment de payer il m’annonce 160 toman, l’équivalent d’environ 10€.
Ma deuxième mauvaise rencontre…
Il se trouve que j’ai mangé un kebab il y a même pas 2 semaines, j’avais payé 25 toman.
Je lui dis simplement « Tu peux te les mettre où je pense tes 160 toman »
J’avoue, je perds patience rapidement, je commence à m’énerver…
Honnêtement, l’idée de me barrer sans payer m’est passé par la tête, mais j’ai consommé, je tien à payer.
Au bout de 10 minutes de conversation, toujours le même prix, têtu le type.
Mais avec Google Translate, je lui explique bien que jamais je paierai ce prix là.
J’appelle Reza qui m’a hébergé à Téhéran, en partant il m’a dit « Appelle-moi en cas de problème »
Ça tombe bien, Reza parle anglais et farsi, je passe mon téléphone au gérant, après même pas 15 secondes de conversation, il me dit « OK, 45 toman »
C’est déjà mieux même si j’ai l’impression que c’est toujours plus cher que la normale mais je préfère payer et partir loin de ce lieu maudit.
Voilà une expérience que je retiendrai comme une leçon, maintenant je demande systématiquement le prix avant de consommer.

Le lendemain je me dirige vers une petite ville qui se nomme Kashan, où je suis hébergé chez une famille iranienne qui danse tout le temps.
A peine réveillé le matin, je me lève en les découvrant en train de danser dans une ambiance très joyeuse, ils dégagent vraiment de la bonne humeur au quotidien.

Après 2 jours à visiter cette petite ville, le besoin de nature m’appelle, au-revoir les villes, j’ai besoin de me ressourcer.
Ils me déposent à l’entrée du désert de Maranjab où j’ai prévu une randonnée de 3 jours en solitaire, j’ai avec moi 4 litres d’eau, du riz, des pâtes, des fruits…

Let’s go !

Le stop est vraiment très facile en Arménie, je n’attends jamais plus de 5 minutes, je trouve toujours des gens très sympathique, le stop va influencer mon voyage en Arménie d’une façon assez improbable, voyez par vous-même !

Après avoir visité Yerevan, je vais en direction du nord de l’Arménie avec l’idée de faire une randonnée vers la montagne Aragats, 4090m d’altitude.
Le plan c’était de faire du stop jusqu’au lac qui se trouve au pied de cette montagne.
Après quelques heures de marche dans la neige, je suis pris en stop par un couple fraîchement retraité en 4*4.
Seulement voilà, la neige est de plus en plus haute, ça devient vraiment difficile de monter et il reste encore 50km…
Ils décident de faire demi-tour, du coup je reste avec eux.
En redescendant Ils veulent me faire découvrir une spécialité Arménienne, le Khach.
Il s’agit de pieds de boeufs bouillis, dans lequel on émiette du pain, le lavach.
Avec comme accompagnement, de la vodka bien sûr !

Le lendemain me voici en direction du sud, je visite le temple de Garni ainsi que le monastère de Gherart.
J’ai pris l’habitude de saluer les gens que je croise dans les villages, « Baref » disais-je a une femme assise sur une chaise, elle me demande d’où je viens…
« France ! »
« Oh, je suis professeur de français, nous pouvons parler français »
Vous voyez, c’est ce genre de petite rencontre que j’ai apprécie énormément, nous avons échangé en français pendant peut-être 10 minutes dans un petit village de l’Arménie, puis j’ai continué mon chemin…

Je passe par des petites routes, a tel point qu’après 10km de marche toujours aucune voiture, paysage enneigé et montagneux, j’en profite donc pour faire une randonnée, le soir je pose ma tente en haut d’une falaise afin d’avoir un beau levé de soleil, mais les nuages et la neige en décideront autrement.
J’arrive dans un petit village, je marche tranquillement, une voiture arrive, je lève le pouce, ce qui s’en suivra d’une superbe rencontre…
Ils m’invite à manger chez eux, j’accepte avec plaisir.
Ah oui, il faut que je précise qu’ils ne parlent pas du tout anglais, nous utilisons divers moyen de communication pour nous comprendre.
Donc, il y a le jeune couple qui m’ont pris en stop, leurs 3 enfants et les grands-parents.
Nous nous connaissons depuis a peine 5 minutes, et me voilà en train de boire du vin avec le grand-père de la famille !
C’est une famille très croyante, nous allons a l’église du village qui a était construit par le grand-père, nous y déposons quelques cierges.
Je suis très touché par leurs foi, je me suis très vite attaché a cette famille…
Après avoir bu un nombre incalculable de verre de vodka, nous passons a table, je découvre la cuisine Arménienne, ils produisent tout eux-mêmes, ils ont une ferme et une vingtaine de vaches.
Je passe vraiment un bon moment avec eux, ils me proposent de dormir ici cette nuit, c’est l’avantage de rien prévoir durant son voyage, je suis très flexible et grâce a l’imprévu il y a toujours une certaine magie.
Le lendemain ils m’accompagne jusqu’au monastère de Khor Virap, puis c’est l’heure de se dire au revoir.
Putain j’aime pas les au revoir…
J’ai pas les mots pour décrire ce que j’ai ressenti avec cette famille, mais j’ai adoré, peut-être qu’après neuf mois de voyage, étant loin de ma famille et mes amis, pendant l’espace d’une journée je me suis senti comme chez moi, proche des miens d’une certaine façon…
Ils me donne une bouteille de vodka et une bouteille de vin fait maison, du pain, du fromage…
Je me rappelle que j’ai une bouteille de vin de la Géorgie avec moi, j’offre ma bouteille au grand-père, il me dit « On l’ouvrira quand tu reviendra »
Le rendez-vous est pris !

Je pose ma tente juste a coté de Khor Virap tôt dans l’après-midi, vous savez pourquoi ? Il y a derrière ce monastère le Mont Ararat qui se trouve en Turquie, une montagne de 5000 mètres d’altitude, je veux absolument le voir mais c’est tellement nuageux qu’il y a aucune visibilité, alors j’ai décidé d’attendre demain matin, avec un peu de chance je pourrais enfin le voir !
21h, en train de lire dans ma tente tranquillement, un policier arrive et me parle en Arménien.
Ce que je comprends c’est que j’ai posé ma tente a 50 mètres de la frontière de la Turquie et apparemment ça pose problème, bon j’explique en anglais ceci « Je reste là juste une nuit, avec les nuages je n’ai pas pu voir le Mont Ararat, j’espère le voir demain matin »
Il me demande mon passeport et après 5 minutes, il me dit que je peux rester là pour cette nuit.
La chance est de mon côté le lendemain matin, j’ai le droit a un sacré spectacle !

Toujours en direction du sud, je visite le monastère de Novarank en pleine montagne, ensuite je suis pris en stop par un livreur de poulet surgelés, durant toute une matinée je me retrouve a livrer du poulet en Arménie, c’est ça aussi le stop haha
Nos routes se sépare après avoir fait 100km de livraison de poulet.
Je me retrouve au bord de la route avec une tempête de vent et la pluie qui arrive, je couvre mon sac et je m’équipe de ma veste de pluie, une voiture s’arrête rapidement, ils vont au même endroit que moi, a savoir le monastère de Tatev…
Je tombe sur 3 arméniens, seul l’un d’entre eux parle anglais, il est ingénieur en génie civil, nous échangeons beaucoup a propos de son métier.
Après avoir visité le monastère de Tatev, il me dit : « Bon c’est quoi ta prochaine destination ? »
« Eh bien, je vais en Iran demain en principe »
« Ça tombe bien, nous allons vers la frontière iranienne demain, nous dormons a l’hôtel ce soir à Kapan et demain nous serons a la frontière »
« Parfait, je trouverai un endroit pour poser ma tente et on se rejoindra le matin »

Il reste environ 130km jusqu’en l’Iran, nous nous arrêtons a mi-chemin à Kapan, le sud de l’Arménie est très montagneux, il y a de la neige de partout, des routes sinueuses à foison.
Définitivement je rencontre des arméniens avec un grand cœur, il m’invite au restaurant et aussi a l’hôtel, j’ai une chambre pour moi tout seul, c’est la première fois depuis le début de mon voyage.
Après une excellente soirée au restaurant et avoir bu encore un nombre incalculable de vodka, je m’endors d’un sommeil paisible.

Le lendemain, ils me dépose à quelques km de la frontière…
J’en profite pour retirer de l’argent, car en Iran, il est impossible d’utiliser sa carte bancaire, par rapport au sanction économique.
Comme souvent avec moi, je mis prend au dernier moment et impossible de retirer des dollars, je retire donc des drams, l’argent arménien. (Souvenez-vous en, c’est un détail qui va beaucoup influencer mon voyage en Iran.)

Au revoir l’Arménie, ce fût un plaisir !
Շնորհակալ եմ մեծահոգության համար

Marchant en direction de la frontière, je me rappelle aussi que l’alcool est formellement interdite en Iran, que je risque 80 coup de fouets… Quand on m’a dit ça, j’ai répondu en rigolant « Je boirai un verre de vodka pour la douleur » haha
Vous vous rappelez que je me balade avec 1 bouteille de vodka et de vin offertes généreusement par cette famille arménienne ?
Hors de question pour moi de jeter mes bouteilles, j’y tien, c’est un cadeau.
Je m’arrête pour enrouler mes bouteilles dans un pull et je dépose le tout au fond de mon sac !

l’Iran me voilà !

Baref, l’Armenie

Voilà, après 3 semaines de repos à Tbilissi dans une auberge de jeunesse, c’est officiel, l’aventure reprend !
Rester plusieurs semaines dans la même auberge, c’est un autre type de voyage, j’appelle ça le voyage statique.
On rencontre plein de monde, on échange, on apprend une autre culture a travers les voyageurs que l’on croise.

Finalement Claas a décidé de rester 1 mois de plus en Géorgie, je continue donc le voyage en solitaire.

Je vous partage une musique georgienne que j’aime beaucoup, il s’agit d’un groupe : Trio Mandili : https://youtu.be/PkqfKt5m4c0
(A savoir que depuis que je voyage, l’artiste français(e) qu’on me parle le plus c’est Zaz… A chaque fois je suis très surpris qu’on me parle d’elle)

En route pour l’Arménie !

  • 3 millions d’habitants
  • Capitale : Yerevan
  • Petit pays, beaucoup de montagnes
  • Indépendant depuis 1991

Le passage à la frontière fût très rapide, un petit contrôle par deux infirmières pour voir si j’ai de la fièvre, un tampon et hop, feu vert !

Bonjour l’Arménie !
Alors comme d’habitude, j’apprends quelques mots de la langue du pays.
Bonjour : Baref
Merci : Shnorakalutyun
(Bon ok, j’avoue celui-là je galère mais apparemment « merci » s’utilise aussi »
Bye : Hajoxutyun (Pareil je galère haha)

Je mange un sandwich au fromage au bord de la route après la frontière, je lève le pouce et une voiture s’arrête au bout de 5 minutes d’attente.
« Baref, euh je sais pas trop où je vais en fait, cette route là je suppose »
« OK, monte »

Vous l’aurez compris, on garde la même philosophie, en voyage je respecte toujours un plan : ne pas avoir de plan.

On traverse de belle campagne avec plusieurs monastères.
J’arrive finalement a la fin de la journée à Yerevan.

Je rencontre plusieurs Iraniens, nous allons visiter la ville ensemble.
J’aimerais vous parler du mémorial Tsitsernakaberd, (Ce qui signifie, Fort aux hirondelles) qui immortalise la mémoire d’un million et demi d’Arméniens victime du génocide perpétré par le gouvernement turc dont le coup d’envoi a été donné le 24 avril 1915.
(Le site et le musée sont gratuits est très bien entretenu, les Arméniens y tiennent beaucoup)

En me baladant dans Yerevan, je trouve une place qui se nomme : Place Charles Aznavour ainsi qu’un musée a son nom, je me demande bien pourquoi.
En fait ses parents sont arméniens originaires de Géorgie.

Bon, ça fait seulement 2 jours que je suis en Arménie, un nouveau pays a découvrir !

A la revoyure

Anecdotes 1/2

Cet article est un peu un hors-série, en ce moment c’est plutôt calme,
Alors j’ai eu l’idée de partager quelques anecdotes.
Par la même occasion j’en profite pour vous partager quelques photos des rencontres que j’ai pu faire pendant mon voyage.

Anecdotes 1 :

Je suis avec Mélo en randonnée dans les Pyrénées du côté espagnol, le deuxième jour je continue tout seul avec l’idée de traverser les Pyrénées pour rejoindre la France.
Je marche et je vois un panneau « Col de madaméte 2700m »
Je me dis « OK, pourquoi pas »

Voilà ce qu’il va se passer…

Après 2 heures de monté, la neige arrive petit a petit, d’abord quelques centimètres puis jusqu’au chevilles puis jusqu’au genoux.
Je réfléchis sur la situation, je suis essoufflé, il est vraiment difficile de marcher car je m’enfonce dans la neige avec un sac de 20kg, c’est très physique.
Quand je suis tout seul, je me parle souvent a moi-même.
« Bon, tu te sens de faire demi-tour? »
« Après 2 heures de monté, tu veux abandonné ? Jamais »
« Ouais tu as raison, on continue »
Je continue…
Je regarde autour de moi, c’est magnifique est très silencieux, personne a l’horizon.
Je m’enfonce de plus en plus dans la neige, ça dépasse les genoux, ça monte sévère mais j’arrive au col !
2700m héhéhé

Bon la prochaine direction est simple, le nord… Je vois un panneau qui indique une cabane a 45min, parfait.
Maintenant voilà que ça descend un peu, jusqu’au moment où ma jambe gauche va s’enfoncer profondément dans la neige et impossible de me dégager, la neige a durci et je suis bloqué au niveau de la cheville.

Au moment où j’écris ces lignes j’en rigole mais sur le moment je cède complément a la panique.
Je tien a précisé que c’est la première fois que je vais en montagne, je suis tout seul et il y a personne au alentours, ça fait seulement 2 semaines que j’ai commencé mon voyage, beaucoup de choses sont nouveaux pour moi.
Dans ma tête à ce moment là « Putain je vais mourir ici après 2 semaines, j’aurai même pas visité l’Asie »

Bon après peut-être 10 bonne minutes, j’arrive a me calmer, je me concentre pour avoir une respiration normal.
Et vu que je ne suis plus en mouvement, je commence sérieusement à me refroidir.
Je retrouve un peu de lucidité et je réfléchis.
Je décide d’utiliser mes piquets de tente et de creuser, je creuse, je creuse jusqu’à arriver a la cheville, avec mes deux piquets je retire petit a petit toute la neige autour de la cheville jusqu’à me dégager totalement, je vais pas mourir aujourd’hui, je suis content.
Mes jambes sont totalement trempé et il me reste 30 minutes de marche jusqu’à la cabane, je suis simplement les traces de pas car difficile de s’orienter, il y a des petit lacs recouvert de neige, le pire serait de marcher par inadvertance dessus et de couler.

Bon j’arrive dans la cabane sans problème mais épuisé, il y a la possibilité de faire un feu a l’intérieur, je trouve un peu de bois et quelques branches, je me rappelle la technique de John pour allumer le barbecue et voilà après 5 minutes, je suis au chaud !

Ce fût une putain d’expérience, j’ai commis beaucoup d’erreurs lors de cette randonnée en montagne mais c’est comme ça qu’on apprend.
Maintenant je me renseigne systématiquement sur la météo et les conditions du terrain avant de partir en montagne, c’est un environnement que j’adore mais qui reste dangereux, avec l’expérience j’ai appris a limiter les risques même si je me considère encore comme débutant dans ce domaine.

Pour en revenir au présent, voici quelques nouvelles.

  • J’ai eu mon visa Iranien il y a quelques jours, ce fût relativement rapide et assez simple au final.
  • Je suis à Tbilissi, Géorgie, en auberge de jeunesse, même si je rencontre toujours du monde, j’en profite en ce moment pour être un peu seul, la plupart du temps je suis sur des bouquins ou des séries.
  • J’ai croisé Class il y a quelques jours, il en profite aussi pour se reposer et écrire, nous allons continuer ensemble prochainement pour l’Arménie et l’Iran.
Yat Tin, nous avons voyagé ensemble 1 semaine en Suisse, c’était génial, j’ai régulièrement de ces nouvelles.
J’ai hâte de le revoir à Hong-Kong !
Voici André-Pierre et Grocu, ne me demandez pas pourquoi elle a ce surnom…
Bref, André-Pierre m’a hébergé à Cherbourg plusieurs jours.
En fait je faisais du bateau stop au port de Cherbourg pour aller en Angleterre, bon ça n’a pas marché mais j’ai passé tellement un bon moment avec eux que j’en garde un excellent souvenir.
C’est Mélo, une amie qui habite près de Toulouse, au début de mon voyage j’en ai profité pour rendre visite a mes amis(e) qui habitent un peu partout en France.
C’est chez elle que j’ai vu le dernier épisode de Game of thrones sur un écran aussi petit que ma main.
Nous avons fait une randonnée dans les Pyrénées, c’est là que j’ai posé ma tente pour la première fois grâce a elle.
Markus m’a hébergé plusieurs jours à Innsbruck en Autriche, il parle 6 langues couramment dont le français.
J’ai cuisiné une quiche dégueulasse car j’ai acheté du fromage blanc au lieu de la crème fraîche, n’essayez pas… Vraiment.

Entre montagnes & Chacha

En Géorgie depuis fin novembre nous découvrons un pays splendide avec un paysage très diversifié.

Claas est un peu malade alors nous restons quelques jours dans la ville d’Akhaltsikhe, au restaurant de l’hôtel je rencontre plusieurs voyageurs qui viennent d’un peu partout, une rencontre bref mais qui aura son importance pour la suite.
Après quelques jours de repos, nous prenons la direction de Batumi avec un passage sur une route complétement enneigé à 2000m d’altitude.
Nous trouvons une maison d’hôte pour la nuit, il y en a beaucoup en Géorgie.
Nous découvrons une famille formidable avec qui nous partagerons un repas délicieux, la nourriture géorgienne est vraiment excellente.
Nous ne manquerons pas de vin ce soir là, ils en produisent eux-mêmes, comme beaucoup de géorgiens.
Le lendemain matin nous partons a 8h avec une température avoisinant les -10, ils nous proposent de boire un shot de Chacha (Eau de vie) pour nous réchauffer.

Avant d’arriver à Batumi, nous arrivons dans la petite ville de Keda où la cousine de Claas est ici depuis quelques mois.
Nous sommes hébergés par ses amies allemande, elles ont vraiment le sens de l’hospitalité, ce fût une rencontre vraiment cool.
Je ne m’imaginais pas rencontrer autant d’allemandes dans une petite ville comme Keda, c’est une agréable surprise.
L’échange est facile, elles parlent toutes très bien anglais, en tout cas, avec un tel accueil, ça donne vraiment envie de visiter l’Allemagne.

Puis Batumi, une ville au bord de la mer noire, charmant et surprenant, c’est les deux adjectifs qui me viennent a l’esprit.
Pour sortir de Batumi, nous avons eu un peu de difficulté en stop, la route n’était clairement pas faite pour ça.
Nous décidons de simplement marcher 20km jusqu’à la prochaine maison d’hôte.
Ce soir là, je vais un peu trop boire de Chacha, jusqu’au point de non retour, on va dire ça comme ça haha
Du coup le lendemain je traîne un peu la patte, je marche doucement.
Après avoir bu beaucoup d’eau, je commence a être de nouveau opérationnel pour marcher en direction du nord de la Géorgie, les montagnes !

Tskaltubo, une ville très célèbre a l’époque de l’URSS, on y trouve beaucoup de bâtiments abandonnés, des sanatoriums ou vivent maintenant des réfugiés.
Nous visitons ces sanatoriums a l’ambiance mystérieuse où la nature se mélange aux bâtiments.

Vous vous souvenez de ma bref rencontre avec plusieurs voyageurs dans le restaurant d’Akhaltsikhe ?
Eh bien c’est le genre de petit miracle que nous attendions avec Claas, en 2 heures de marche sur cette route au bord d’un lac gelé, seulement 2 voitures sont passés par là.
On se dit que la nuit va être rude en tente avec ce froid, mais c’est là qu’une voiture arrive, on lève le pouce, ils s’arrêtent et surprise je reconnais Max et Aaron qui ont loué une voiture pour la semaine.
C’est la magie du voyage, le hasard des rencontres… On est tellement content de les retrouver.
Nous continuons ensemble le lendemain en alternant marche dans la neige et visite en voiture dans la campagne géorgienne.

Arrivant à Tbilissi, la capitale de la Géorgie pour une journée, avec Claas nous continuons vers le nord pour y faire une randonnée vers la montagne Kazbek, nous irons jusqu’à 3100m d’altitude, mon record.

Quelques trucs sur la Géorgie :

  • Il y a toujours un chien pour vous accompagner lors de vos randonnées et après plusieurs heures, on fini par s’attacher… A tel point que en adopter un m’a traversé l’esprit, l’idée de voyager avec un chien me plairait bien mais ça demande réflexion.
  • Je crois qu’il y a pas vraiment de normes sur la pollution des véhicules ici, faire du stop ou marcher au bord de route c’est prendre une bonne dose de pollution, idéal si vous voulez avoir un cancer du poumon prématurément
  • L’Abkhazie est un pays qui n’est pas reconnu par l’ONU, il se trouve a l’est de la Géorgie, officiellement c’est en Géorgie mais il y a une grande influence russe dans ce pays et beaucoup de militaires russes aussi.
    Les avis divergent, certains me disent que c’est dangereux d’autres me disent qu’il y a rien a craindre, en tout cas je suis très intrigué…

Voyager avec Claas fût vraiment top, au fil du temps c’est devenu un ami, nous avons partagé beaucoup d’aventures et des moments de rigolade.
Ses parents et sa sœur arrivent aujourd’hui à Tbilissi pour deux semaines.
Pour ma part, je vais continuer a visiter la Géorgie…

Géorgie, nous voilà

Les derniers jours en Turquie fût fantastique, nous avons eu notre lots de surprises et d’inattendu, ça c’est sûr.
Nous avançons pas très vite, pas que le stop ne marche pas, au contraire, nous sommes très souvent invité a boire un thé ou a partager un repas et nous avons comme principe de ne jamais refuser, nous sommes là pour rencontrer les turcs et sa culture.

Dormir en tente fût relativement difficile, l’hiver vient…
La première nuit je n’ai dormi qu’une heure, j’avais trop froid.
Le matin nous découvrons nos tentes gelé a l’extérieur, effectivement il a bien fait froid.
Bon j’ai pu acheter une bouillotte et une grosse paire de chaussette en laine, pour l’instant ça fera l’affaire.
Mon sac de couchage n’est pas vraiment adapté pour le froid, je vais devoir en changer.
Mais ça n’enlève pas notre bonne humeur, on en rigole même et nous rajoutons des petit défis :
– « Oh ça te dit que la prochaine voiture qui s’arrête, on laisse les gens décider a notre place de notre prochaine destination ? »
– « Regarde une caserne de pompier, ça te dit on demande si on peut dormir a l’intérieur ? »
Et parfois nos conversations peut ressembler a ça :
« On dors sur cette colline ? On aura un magnifique levé de soleil demain matin »
« Ouais pourquoi pas mais on est a 1700m d’altitude là, il va vraiment faire froid. »
« On s’en fou il y a un point d’eau là, on pourra faire bouillir autant d’eau qu’on voudra »
« Ouais aller, ça a l’air marrant comme idée. »

Encore une fois grâce au stop, nos avons rencontré une adorable famille turc qui nous a proposé de dormir chez eux.
Nous avons rencontré des anges, en l’espace d’une soirée, nous faisons parti de cette famille, pour eux c’était tout a fait naturel d’héberger deux inconnus.
Bien qu’ils ne parle pas beaucoup anglais, nous nous comprenons et nous echangeons sur plein de choses de la vie.
Ils adorent la musique, voilà un langage que nous connaissons tous, après avoir jouer un morceau de Ukulélé, me voilà encore agréablement surpris par les enfants qui montrent un certain talent, jouant du violon ou encore l’instrument typique turc le Saz, chantant aussi…

Le lendemain c’est avec beaucoup d’émotion que nous parton… Mais c’est le voyage, on est triste de partir mais de l’autre côté nous avons cette envie irrésistible de parcourir le monde.

A Erzincan, nous rencontrons par hasard une fille, Seba, qui veux absolument qu’on visite sa ville natale, Kars.
C’est a 300km de notre position, nous voulions y aller en stop mais elle nous propose de prendre le train ensemble, elle nous offre deux tickets et nous voilà dans un train pour Kars.
En parlant avec Claas je lui dis :
« Bon dans 2h maximum on y est, j’ai hâte de découvrir Kars »
Il rigole…
« C’est pas un TGV, je pense qu’on y sera dans 7 ou 8h »
Oh putain… Surprise…

Après Kars, direction la Géorgie… Nous profitons des derniers paysages turc avant d’arriver a la frontière.
Presque deux mois en Turquie, j’en garde un excellent souvenir, a bientôt Turquie…

Après un passage a la frontière plutôt rapide, quelques questions des douaniers, nous voilà en Géorgie !
Nous visitons Akhaltsikhe et son magnifique château.

Géorgie, nous voilà !

Kars, Turquie

Les deux dernières photos sont en Georgia.

Cappadocia

Hier c’était le 17 novembre, exactement 6 mois que je voyage.
En traversant l’Europe en direction de l’Asie : Suisse, Autriche, Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Turquie.
Je passe donc par le sud, les prochains pays seront : Géorgie, Armenie, Iran, Pakistan…
Pour la suite rien est vraiment défini.

6 mois sur la route, de liberté et d’aventures et ce n’est que le début…

Cappadocia est vraiment un endroit particulier, je n’ai pas les mots pour le décrire, je vous laisse voir les photos.

J’ai retrouvé Claas à Goreme, nous allons reprendre la route en direction de Rize qui se trouve au nord est de la Turquie et ensuite ça sera la découverte d’un nouveau pays, la Géorgie.

L’aventure avec un grand A

Nous arrivons à Oludeniz, une petite ville au bord de la plage, Claas souhaite continuer sa route vers les montagnes, nous nous donnons rendez-vous en Cappadocia.

Je rencontre Barberousse et Serif, tout les deux sont passionnés par le parapente, il faut dire que c’est un endroit parfait pour en faire, le cadre est magnifique.
Barberousse vit en tente dans une forêt, un personnage vraiment atypique,
Il me dit « Si tu veux de l’aventure, a 22h je vais chez moi en canoë, tu peux venir si tu veux »
Il faut pas me le dire deux fois, bien sûr que je veux de l’aventure ! Allons-y.
Il fait nuit, nous mettons a l’eau le canoë direction la forêt… Après 30 minutes d’effort nous arrivons dans un cadre particulier, je pose ma tente non loin de la sienne.
Le lendemain matin fût une agréable surprise, il y a un certain calme ici, on entend juste les oiseaux chanter, c’est beau et relaxant.
De retour à Oludeniz en canoë, Serif me propose un truc…

Il dispose d’un parapente 2 places, il me propose de faire un vol avec lui… Putain j’en reviens pas, je vais faire un saut en parapente, je n’aurai jamais imaginer faire ça.
Nous prenons un bus direction la montagne Babadag, 1967m d’altitude.
On est une dizaine, je regarde tranquillement la préparation et certains décollent, là dans ma tête « Oh bordel de merde mais ils sont fous »
Je dois l’avouer, je commence a avoir un peu de stress, je me rappelle le calme et la concentration que j’avais lors de ma course moto au Mans mais il y a une grosse différence, j’étais maître de la situation, c’était moi le pilote, là je ne contrôle rien du tout.
Serif commence la préparation, il m’attache et me donne quelques consignes.
Là dans la tête « Bon au pire si on tombe, la mort sera rapide » haha
C’est parti, nous courons en direction du vide et décollage… Les premières sensations sont incroyable.
Au bout de quelques minutes nous traversons un nuage, je regarde tout autour de moi, aucune visibilité, tout est blanc, une sensation unique.
Un sacré spectacle devant moi, dans les virages je me sens pas très bien, je vais même vomir a un certain moment mais après ça ira beaucoup mieux.
Atterrissage en douceur, de retour sur la terre ferme.

Je continue ma route vers Antalya, ça sera mes derniers jours sur la côte ouest, direction le centre de la Turquie, la région de Cappadocia.
500 km sépare Antalya de Goreme, l’idée pour y aller et de prendre mon temps, je veux passer par des petites routes de campagne et des petits villages.
A tel point que la première personne a me prendre en stop me dira :
– « Tu veux passer par là pour rejoindre Ermenek ? Tu es fou, il y a seulement 20 voitures qui doivent passer sûr cette route par jour, tu vas mettre au moins une semaine pour y arriver et crois-moi il ne va pas faire chaud là-haut. »
« 20 voitures ? Oh c’est largement suffisant haha »
J’en rigole mais mon insouciance pourrait me jouer des tours un jour, je prends note de ses remarques mais je suis certain que ça va le faire.
Cette route est extraordinaire, on est dans un milieu désertique, par moment il y a de grands espaces, c’est un décor vraiment différent de ce que je connais, je me sens juste bien ici.

Ce jour-là, je vais avoir mon lot de surprises et ça commence tôt le matin…
Je suis pris en stop par un tracteur, bon c’est vrai qu’on avance doucement mais j’ai toujours voulu monter dans ces gros truc.

L’hospitalité turc n’est pas un mythe, il y a vraiment une ouverture vers l’autre, une curiosité sans fin, une grande générosité et une disponibilité pour vous aider.
De village en village, je vais à la rencontre des habitants, c’est même plutôt eux qui viennent a moi. Ils me proposent souvent de boire un thé ou de partager un repas et certains même de pouvoir dormir chez eux.

En sortant d’un village, je marche tranquillement dans ce milieu désertique avec l’illusion d’être au milieu de nulle part, d’être simplement libre.
Une mobylette arrive, il s’arrête a ma hauteur, évidemment il me parle en turc.
Je lui dis : « Hey je vais vers Karapinar, je peux monter avec toi ? » Avec des gestes pour appuyer mes propos.
Il accepte ! Et me voilà en mobylette avec mon sac à dos de 18kg, pas simple mais vraiment fun.
Après quelques km on arrive chez lui, nous partagerons un thé et un bon repas.
Il appelle un de ses amis qui habite à Rennes, ça facilite grandement la communication est l’échange.
Et la route continue…

J’arrive à Karapinar, je vois qu’il me reste 15km jusqu’à Meke Gulü, j’y serais pour le coucher du soleil, parfait.
En marchant dans Karapinar, je rencontre plusieurs personnes, on discute et j’explique que je vais à Meke Gulü, l’un d’eux me dit « Je vais chercher mon scooter, je vais t’emmener »
Et c’est reparti pour un tour.

Nous arrivons à Meke Gulü, c’est un lac de cratère, vraiment magnifique.
En bas, il y a des voitures brûlées, je me demande ce qu’il se passe ici… Il m’explique que c’est pour un film.
Nous faisons le tour du cratère et nous croisons deux personnes, des journalistes.
Ils sont agréablement surpris de rencontrer un voyageur français ici, ils parlent peu anglais mais nous arrivons à nous comprendre.
Ils appellent un de leurs collègues qui parle super bien anglais, l’interview commence !
Voilà comment je me retrouve par le plus grand des hasards a faire une interview dans ce milieu naturel avec un coucher de soleil splendide.
Ils sont très curieux et me pose plein de questions, je suis très mal a l’aise devant la caméra mais comme tout se passe très vite, pas le temps de réfléchir, je reste spontané.
Voici la vidéo : https://youtu.be/rdqNj_r0jVc

Ensuite ils me proposent de visiter le lac Acigöl qui se situe a quelques km d’ici.
Ils tourne quelques plans pendant que je pose ma tente.

Après une nuit difficile a cause du froid, en dessous de 0°, je me rends compte que je suis loin d’être prêt pour affronter le froid, il va falloir que je m’équipe dans les prochaines semaines.
Je décide de retourner à Meke Gulü car je n’ai pas eu le temps de profiter du paysage tranquillement.
7km plus tard, me revoici dans ce cratère, au loin j’aperçois l’équipe de tournage du film, il y a peut-être une cinquantaine de personnes.
Là je me dis « Ça me plairait bien de passer dans un film, même quelques secondes haha »
Je me dirige vers eux, en arrivant l’un d’eux me dit « Salut, d’où tu viens ? Tu veux boire un thé ? »

Voilà comment je me retrouve au cœur d’un film en plein tournage.
Je fais la connaissance de toute l’équipe, il y a du monde avec chacun un rôle bien précis. J’observe, je regarde comment se déroule l’organisation, c’est un truc de dingue.
Ils ont du sacré matériel, des costumes et plein d’autres trucs.
Je parle avec des acteurs syriens et palestiniens, je pose plein de questions sur leurs métier, c’est super intéressant.
Au bout d’un moment je tente une approche pour être dans le film « Eh dites-moi, par le plus grand des hasards, vous n’auriez pas besoin d’un personnage français dans votre film? »
Bon j’aurai vraiment tout essayé, mais ça ne sera pas possible, cependant ce fût une putain d’expérience de me retrouver là.
Au final je suis resté plusieurs heures et ils m’ont même invité a manger avec eux.
Décidément ce cratère fût un lieu de rencontre assez improbable…

La route continue vers Cappadocia…

Sud ouest de la Turquie

Je voulais essayer le format vidéo, je trouve que ça offre une nouvelle perspective par rapport aux articles et j’ai trouvé ça amusant de tourner l’épisode 1 alors le voici :

https://youtu.be/HlwFVJUB3d0

Après avoir visité Ephèse, j’ai rencontré Claas, un allemand qui est parti de Francfort a pied jusqu’à Istanbul.
Nous voyageons ensemble en stop depuis quelques jours.
Nous avons visité Pamukkale, Abkük, Mugla et Marmaris maintenant nous nous dirigeons en direction de Fethiye, toujours sur la côte sud ouest de la Turquie qui vraiment magnifique.

Je trouve le parcours de Claas inspirant, j’aimerais faire l’expérience de marcher chaque jours entre 20 et 30km aussi, peut-être plus tard.

L’aventure continue…

J’arrive sur le continent Asiatique, bonjour la Turquie !

Direction Istanbul !Cette journée sera la plus difficile depuis le début de mon voyage, je vais attendre très longtemps avant d’arriver à Istanbul.Mais en 5 mois de voyage en stop, j’ai appris a être patient, croyez-moi, c’était loin d’être une qualité chez moi.
Je marche une heure pour sortir de Plodiv, je suis plutôt bien positionné pour le stop mais je vais attendre 4 heures, c’est long et par moment je dois avouer que c’était difficile.
Quand la voiture s’est arrêté, j’y croyais même pas, c’est bien pour moi me disais-je ?
J’avance de 30km et je recommence… Mais cette fois je vais attendre 5 minutes.Je ne suis plus très loin de la frontière, peut-être 50km, je suis épuisé mais au bout de 2 heures une voiture s’arrête pour m’emmener jusqu’à la frontière, je retrouve mon énergie et un certain enthousiasme.
Je rencontre Daniel, un norvégien qui a été pris en stop lui aussi, il est parti de Norvège en stop et sa destination final est l’Inde.
– Il film son voyage sur Youtube, https://youtu.be/tEhE7hucWVU (Je passe a partir de 19min)Nous passons la frontière ensemble a pieds et nous continuerons le stop ensemble.
Il est 22h, il nous reste 150km jusqu’à Istanbul, nous sommes a une station service mais il y a plus personne qui passe, nous décidons de dormir juste derrière, je pose ma tente.
Il me dit qu’il n’a pas de tente, juste un sac de couchage, il va dormir dans l’herbe… Je rigole, je lui dis qu’il n’est pas tout seul dans sa tête.
Après une bonne nuit, nous arrivons enfin à Istanbul !
Cette après-midi là, je ne prendrais même pas le temps de visiter, je suis arrivé a mon auberge de jeunesse, j’ai pris une douche et je me suis couché.Mon voyage va être relativement différents puisque ma maman arrive par avion, nous visiterons Istanbul pendant 1 semaine, c’est avec beaucoup d’émotions que nous nous retrouvons.Alors Istanbul, la première chose que je vais dire est simple : Il y a trop de monde, je crois que je n’étais pas prêt pour ça haha
Alors les chiffres change souvent mais je dirais qu’il y a entre 15 et 20 millions d’habitants plus la horde de touristes, ça fait un paquet de monde.
Je sais pas, je reste mitigé a propos d’Istanbul, ça reste un avis personnel et purement subjectif.
Il est vrai que je préfère la nature, la campagne et les petit village au ville.
Pourtant j’ai adoré Budapest mais Istanbul c’est autre chose, il y a beaucoup plus de monde.Istanbul en bref :
– Une belle ville, c’est un vrai labyrinthe par moment, des rues piétonnes sympa
– Mosquée, forteresse, il y a pas mal de truc historique
– Énormément de chat et de chien abandonné qui ère dans les rues
– Le code de la route est un mystère ici, surtout pour les taxis
– Beaucoup d’artistes qui jouent dans la rue, il y a du talent et ça permet de découvrir la musique local
– A l’entrée des restaurants, il y a toujours un gars qui va vous accoster « Hey salut mon frère, viens manger dans mon restaurant, bla bla bla »
– Et pour finir, il y a vraiment beaucoup de monde, je ne sais pas si je l’avais précisé ?Voilà, après une semaine avec ma maman, je reprends la route.
Direction Izmir, c’est au sud ouest de la Turquie, au bord de mer.
Je suis hébergé par un jeune turc qui se nomme Ibrahim, nous sortirons boire une bière dans l’herbe comme plein d’autres jeunes, certains joue de la guitare, d’autres chantent, il y a bonne ambiance.
C’est une ville où il y a beaucoup d’étudiants, très jeune, ça me fait penser un peu a Rennes sauf qu’Izmir c’est 5 millions d’habitants.Me voici aujourd’hui à Salçuk afin de visiter Ephèse une ville ancienne ville grec.

Pays de l’est, la Bulgarie

J’arrive en Bulgarie vers 17h, je suis à Ruse, une ville proche de la frontière de la Roumanie.

Ma destination est Verniko Tarnovo mais en 2 heures de stop je ne trouve personne.
Il est 19h et il commence a faire nuit, la visibilité est vraiment pas terrible, du coup j’arrête pour aujourd’hui.
Derrière moi se trouve un champ avec quelques arbres, je marche environ 300 mètres, c’est là que je vais poser ma tente.
Le lendemain matin je commence a 9h, après 3 heures de stop, toujours personne, je commence a avoir des doutes, je me dis que le stop ne fonctionne peut-être pas en Bulgarie.
Jusqu’à qu’un turc s’arrête… Il descend de la voiture en me disant quelques choses en turc que je ne comprends pas et il commence a pisser tranquillement…
Là je me dis « Putain j’espère qu’il s’est pas juste arrêté pour pisser… »
Il me fais signe de mettre mon sac derrière… Je suis trop content… Bon on fera seulement 20km mais c’est toujours ça.

J’arrive dans un tout petit village, je suis hébergé par Iva qui est bulgare est Ade qui est français.
Ils ont acheté une veille maison qu’ils rénovent depuis quelques mois, j’adore ce qu’ils font, ils se sont lancés dans une belle aventure.

Le lendemain j’arrive enfin a Verniko Tarnovo, le stop fût relativement rapide ce jour là.
Je suis hébergé par 3 turcs qui sont en Erasmus, l’un deux Ivan aime beaucoup la France et surtout les films français… Sauf que j’aime pas les films français et mon répertoire est vraiment très maigre.
Il me cite quelques films français, je lui réponds que je ne connais pas, il me regarde avec des gros yeux haha
Je crois qu’il a une meilleure culture cinématographique française que moi.
Bon ok, j’aime bien Léon, La haine, Grave… Voilà c’est tout je crois
Enfin bref, nous avons beaucoup échangé, j’ai eu plein de recommandations pour la Turquie et des plats super bon.

Je continue ma route en direction de Sofia, la capitale de la Bulgarie mais d’abord je veux visiter une grotte.
Un bulgare me prends en stop, je lui parle de la grotte, il ne connais pas mais curieux nous allons finalement visiter cette grotte ensemble.

Ensuite Sofia pour seulement 1 jour puis visite du monastère de Rila et enfin retour en montagne, les 7 lacs de Rila.
Sur la monté, je fais de belle rencontres dont plusieurs français et un couple israélien.
Un peu de neige, du froid, 2600m d’altitude, une belle vue, ce fût parfait.

Plovdiv, la dernière ville de la Bulgarie pour moi et après direction Istanbul, j’arrive vers 16h a l’auberge de jeunesse, de là je rencontre un chilien et nous allons visiter Plovdiv ensemble. Ici, énormément de musée, un vielle ville magnifique est historique, j’ai beaucoup aimé.
De retour a l’auberge, nous rencontrons encore plusieurs personnes, nous irions boire des bières comme des trous jusqu’à 1h du matin sachant que le lendemain on s’était donné rendez-vous a Istanbul, eux y vont en bus et moi en stop évidemment.
Je me couche avec la tête qui tourne, le matin réveil difficile, vous connaissez la chanson j’imagine…
En me levant je rencontre deux femmes qui ont beaucoup voyagé en Asie, alors nous échangeons beaucoup, au final nous parlerons pendant prêt de deux heures, ce sont ce genre de rencontre un peu inattendu que j’apprécie le plus.
Après cela, direction Istanbul.

La suite au prochain article !


Pays de l’est, la Roumanie

Et me voici en Roumanie !Mais d’abord laissez-moi vous raconter mes derniers jours en Hongrie.
J’ai visité la ville de Szaged qui se situe près de la frontière Roumaine.
Je suis hébergé chez Rita, elle habite dans une vieille maison magnifique , elle a jardin, des poules…
Elle m’emmène faire un tour en barque dans un lac et me fait découvrir un lieu peu connu que j’ai adoré.
Nous rencontrons un voyageur en sac a dos qui a visité la Roumanie, il me dit qu’il a eu des mauvaises expériences là-bas et qu’en stop les gens demande souvent de l’argent.
Confiant et ne voulant pas avoir de préjugé je lui dis « Je suis certain que la Roumanie ça va être top, viens avec moi on va s’éclater »
Mais il préférera continuer en direction de la Serbie.Le lendemain je commence le stop, première destination : Timisoara !
Je découvre qu’il y a 1 heure de décalage horaire un peu par hasard…
Je suis a pied a la frontière Roumaine, contrairement au autres pays que j’ai traversé il y a un contrôle et je ne sais pas si je peux y aller a pied vu que je suis sur l’autoroute mais c’est là qu’on m’a déposé, alors il va falloir se débrouiller et trouver une voiture.
Il y a plusieurs postes ou les voitures passe et font la queue, environ une trentaine de voiture, je décide de demander au voiture si je peux monter…
Certains se montre méfiant et je peux le comprendre mais au bout de 20 minutes je trouve un Roumain qui accepte.
C’est le premier Roumain qui me prendra en stop, il m’invitera même au resto après avoir passé la frontière.
Ça commence super bien, il parle un peu anglais, nous pouvons échanger et j’en profite pour poser plein de questions sur la Roumanie.Je visite aussi un petit village, Salasu qui se situe a côté d’une montagne qui se nomme Peleaga.
Je suis hébergé chez Mihai qui a une philosophie vie vraiment inspirante, il parle 6 langues dont le français, alors je suis bien content de pouvoir parler français de temps en temps.Ensuite j’atterris a Sibiu ou je trouve une auberge de jeunesse vraiment cool, le B13.
Je rencontre 2 Israéliennes et 2 polonaises, le lendemain nous irions visiter la route Transfăgărașan ensemble.
Du coup j’ai fais pas mal d’auberges de jeunesse en Roumanie, ce qui m’ amené a faire beaucoup de rencontres, dont Marco par exemple, un français où nous avons passé la journée a discuter et surtout a ne rien faire hahaAlors la Roumanie en bref c’est :- Des montagnes magnifique
– Peu d’autoroute ici, les temps de trajet entre les villes peuvent être lent, de ce fait, ça laisse le temps de profiter de la campagne Roumaine
– La corruption est omniprésente au niveau des politiques, bon en France aussi mais ici c’est bien plus important j’ai l’impression
– Des villes vraiment sympa : Timisoara, Sibiu, Brasov.
– Beaucoup de châteaux, ça vaut le coup de les visiter